par Christophe Rouillon, maire de Coulaines (Sarthe), président du groupe socialiste du Comité européen des Régions, vice-président de l’Association des Maires de France en charge de l’Europe
Début février, la présidente de la Commission Européenne Ursula von der Leyen annonçait une Conférence sur l’avenir de l’Union européenne. L’objectif était de lancer le 9 mai prochain, jour de la Fête de l’Europe, une large consultation citoyenne pour proposer des améliorations au fonctionnement de l’Union et lui fixer de nouvelles priorités.
Quelques semaines et une pandémie plus tard, ce projet de remise à niveau du cadre institutionnel et opérationnel européen s’apparente à de l’histoire ancienne.
Pourtant, une discussion sur l'avenir de l'Europe est vitale. La gestion européenne initiale de la crise du COVID 19 a été lamentable, non pas à cause des institutions de l’UE, mais du fait des «réflexes» nationaux voire nationalistes.
